Il a souligné qu’un environnement d’affaires transparent et sans corruption est primordial pour attirer des investissements étrangers et générer une croissance durable. Selon ses propos, la confiance des investisseurs dépend fortement des garanties de transparence et de bonne gouvernance, éléments qui permettent d’assurer la stabilité et la prospérité du secteur privé. Les discussions ont également mis en lumière d’autres enjeux importants, tels que la mise en place d’une gouvernance d’entreprise solide et la définition des actions collectives à mener pour prévenir la corruption au sein du secteur privé.
Dimension participative
Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité de pilotage de la SNLCC, a rappelé que la lutte contre la corruption ne pourra être efficace que si elle implique tous les acteurs de la société, y compris les entreprises privées. Elle a insisté sur la dimension participative de la démarche, notamment en ce qui concerne l’intégrité dans les affaires. Par ailleurs, Vahinisoa Seheno Rasamoely Ranoelimanana, secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, a souligné que la mise en œuvre des mesures strictes anti-corruption permettra de créer un climat de confiance entre le secteur public et privé. Cette coopération est essentielle pour stimuler la compétitivité du pays à l’échelle internationale. Le directeur général du BIANCO, Gaby Nestor Razakamanantsoa, a quant à lui présenté les avancées du dispositif anti-corruption à Madagascar et les défis qui restent à relever. L’article 12 de la Convention des Nations unies contre la corruption, ratifié par Madagascar, impose au pays de prendre des mesures pour prévenir la corruption impliquant le secteur privé. De plus, la déclaration politique adoptée lors de la session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies en 2021 engage le pays à établir des normes strictes en matière de lutte contre la corruption. Ces engagements internationaux s’ajoutent aux efforts nationaux pour renforcer les pratiques éthiques au sein des entreprises et garantir que la lutte contre la corruption devienne une priorité partagée par tous les acteurs économiques.
Hary Rakoto